Après ma période lecture jetable, car une belle histoires d’amour qui finit bien, c'est toujours bon pour le moral, me voilà de nouveau plongée dans les méandres de lectures un peu plus consistantes (quoi que, je pense que tout est relatif…).
Donc, après « Miserere », je viens de terminer « Eternalis » de Raymond Khoury. J’ai découvert cet auteur avec « Le dernier templier » que j’avais bien aimé, même si la fin… On reste sur sa faim ! A croire que j’ai un vrai problème avec la fin des romans que je lis. Je dis ça, car « Eternalis » m’a effectivement laissée un goût d’inachevé (tiens tiens, j’ai l’impression de me répéter…). Mais laissons cela pour la fin et commençons par le commencement. Un début un peu lent, mais une fois sur les rails, ça déménage entre courses poursuites et fusillades. Les balles sifflent dans tous les sens ! On reprend juste assez de souffle pour essayer de découvrir ce qui a été, ce qui est, et imaginer ce qui sera.
Suspense et retournements de situations prévisibles, mais c’est habillement introduit. Quand aux références historiques, la rigueur de la recherche se sent tout de suite. C’est d’ailleurs, à mon avis, le point fort de ce roman. Quant aux personnages, ils auraient tous gagné à être plus fouillés, surtout Jim Corben… On sent que c’est un homme complexe, mais son caractère, ses raisons profondes, ses sentiments ne sont jamais assez développés au fil des lignes. On voit une lueur, mais jamais elle ne devient lumière. Il y a cette absence d’essence qui fait (comme les personnages de JC Grangé) qu’on ne parvient jamais tout à fait à s’attacher à lui. Pourtant, je considère que c’est le personnage fort de ce roman.
Alors et la fin dans tout ça ? Ahlala, que dire ? Khoury nous embobine complètement et si bien avec son rêve fou, soutenu dans sa démarche par de solides références à notre histoire, qu’il parvient à stimuler notre imagination à un tel point que la fin (et c’est un avis très personnel) tombe un peu à plat… Je crois que je vais aller consulter un psy… C’est peut être moi qui, trop débordée d’enthousiasme, attend trop une fin en apothéose.
Bon voilà, j’ai fini le bouquin ce matin dans le train et c’est vraiment une impression à chaud, griffonnée dans les transports en commun, que je vous livre !
MJ